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Vivre à Montréal... et enseigner à distance ! (Partie 1)

Image par Alexandra Koch de Pixabay

 

 

A Montreal, je fais de nouvelles rencontres très inspirantes, dont… Anaïs Deleuze! Oui, oui, la fameuse Anaïs Deleuze, spécialiste des troubles du langage écrit, qui enseigne à l’université, qui donne des conférences et qui a tout récemment eu l’excellente idée de créér une base de données des ressources en orthophonie, Bibliorthophonie (Si vous ne connaissez pas, foncez voir, c’est génial!).

 

Lors de nos rencontres dans des cafés montréalais, nous avons bien entendu parlé d’orthophonie, de nos vies personnelles, de nos vies françaises et canadiennes, mais aussi et surtout… de pédagogie ! Nous enseignons toutes les deux en Centres de Formation Universitaire en Orthophonie, Anaïs à Besançon et moi à Strasbourg, et nous nous sommes rendu compte que nous sommes très intéressées par les méthodes d’enseignement efficaces. Pour des raisons géographiques évidentes, nous avons toutes les deux enseigné à distance au premier semestre de l’année scolaire 2023/2024.

 

Quelle modalité avons-nous choisie, quels choix organisationnels avons-nous faits ? Vous verrez que nous avons fait des choix différents, mais que nous avons aussi des pratiques similaires, tout cela soutenu par des données scientifiques (car oui, oui, la pédagogie est une science, ahah !)

Qu'est-ce qui a motivé le choix d'enseigner à distance ? Et quelle modalité d'enseignement a été retenue ?

Claire

J'enseigne à l'université de Strasbourg depuis 2019 dans l'UE Langage Oral, et sans mon départ au Canada, je n'aurais probablement pas enseigné à distance !  Lorsque j'ai organisé mon départ, trouver quelqu'un pour reprendre toutes mes heures de cours en 4e année était difficile. J'ai donc proposé à l'équipe pédagogique de transformer des cours donnés en présentiel en cours à distance et j'ai eu la grande chance que ma proposition soit acceptée ! J'ai d'abord pensé proposer du distanciel synchrone (sur Zoom), mais j'ai pensé au décalage horaire, à la difficulté pour les étudiant·e·s de rester concentré·e·s devant leur ordinateur et aussi au fait que les promotions précédentes me réclamaient des cas cliniques. Réflexion faite, je leur ai donc proposé un enseignement à distance en modalité hybride, avec :

  • des modules asynchrones composés de vidéos et de quiz visionnables et réalisables à n'importe quel moment, ce qui contribue à la perception de controlabilité des étudiant·e·s et influence ainsi leur motivation. 
  • des modules synchrones sur Zoom durant lesquels les étudiant·e·s pouvaient poser des questions et faire des exercices en direct
  • des études de cas à réaliser en groupe avec un feed-back régulier de ma part.

Ce système, bien qu'il m'ait demandé beaucoup de préparation, a permis de combiner la liberté qu'offre l'enseignement à distance avec le lien synchrone entre enseignante et étudiant·e·s, permettant de réduire le risque d'abandon et de décrochage.

Anaïs

J’ai été contactée par le CFUO de Besançon en décembre 2022, avec le souhait que je puisse assurer au minimum l'UE complète Langage Écrit de 3e année. Vivant à Montréal, il était donc acquis que la totalité de mes cours se donnerait à distance. Il ne s’agit donc pas d’un choix mais d’une nécessité logistique, que j’ai décidé d’appréhender positivement en me questionnant sur les meilleures façons de rendre mon enseignement interactif, intéressant et respectueux des besoins des étudiant·e·s.

 

Par chance, l’équipe pédagogique et les étudiant·e·s ont démontré une très grande flexibilité pour s’ajuster au décalage horaire (de 6 heures). Dans un premier temps, j’ai donné des cours de 3h (habituellement de 14h30 à 17h30) mais à la fin de cette première session, les étudiant·e·s m’ont exprimé trouver les cours de 3h en ligne trop longs (malgré les deux pauses de 5-10 minutes). Pour la session suivante, donnée à une nouvelle promotion, j’ai donc opté pour des cours de 2h (habituellement de 15h à 17h, heure de Paris).

 

Suivre un cours en ligne demandant beaucoup de concentration, j’ai également donné accès aux enregistrements des cours, ce qui a permis aux étudiant·e·s de visionner s’iels le souhaitaient tout ou partie(s) du contenu entre les cours et avant les examens.

 

 

 

 

 

 


Que nous dit la science ?

La formation à distance (FAD) présente des avantages (géographiques, notamment, mais aussi au niveau des locaux), mais il n'y a pas vraiment de théorie indiquant que la FAD est mieux que la formation en présentiel (Maisonneuve & al., 2023). Ainsi, il faut éviter de succomber à l'effet de mode du "tout à distance" ou de n'organiser une FAD que pour des raisons financières (former plus d'étudiant·e·s avec moins de ressources, par exemple), ce qui, de plus, est souvent un leurre compte tenu de l'investissement nécessaire pour créer une FAD. Maisonneuve & al. proposent donc de bien réfléchir à l'intérêt de proposer une FAD et comment les objectifs pédagogiques de la formation peuvent être développés en FAD, qui n'est pas "juste" une transformation du présentiel en distanciel. Il est nécessaire de développer des stratégies pour éviter l'abandon, dont le taux est 10 à 20% plus élevé en distanciel qu'en présentiel (Lucey, 2018).

Qu'est-ce qui a guidé la mise en oeuvre de nos dispositifs de formation à distance ?

Claire

Les objectifs pédagogiques et le contenu de mon cours étaient globalement définis grâce aux cours déjà donnés en présentiel. Une bonne nouvelle ! Néanmoins, je souhaitais organiser tout cela autour de deux éléments-clés :

  • les mettre dans une position de futur·e·s orthophonistes devant résoudre des problèmes cliniques (poser un diagnostic, établir un plan de soins)
  • maintenir l'engagement et la motivation des étudiant·e·s, malgré la distance

Pour cela, j'ai utilisé des techniques de pédagogie active, que j'ai grandement expérimentées, en tant qu'apprenante, lors de mon Master 2 en Pédagogie des Sciences de la Santé. Qu'ai-je fait plus précisément ?

  • J'ai exploré les connaissances antérieures des étudiant·e·s et ancré les nouveaux apprentissages sur ces connaissances.
  • J'ai, autant que possible, contextualisé les apprentissages dans des situations cliniques, puis décontextualisé en dégageant les invariants et enfin, nous avons pu recontextualiser les nouvelles connaissances, grâce notamment aux études de cas.
  • Avant ou après chaque vidéo d'e-learning, j'ai créé des quiz (avec un feed-back), permettant à l'étudiant·e de vérifier si les notions abordées étaient comprises et réutilisables dans un autre contexte. 
  • J'ai consacré du temps à explorer les attentes des étudiant·e·s quant à ce cours et leur ai explicité clairement les objectifs, mes attentes, l'organisation et les modalités d'évaluation. Cela a permis de renforcer leur motivation, notamment en agissant sur leur perception de la valeur de la tâche.
  • J'ai laissé des choix aux étudiant·e·s afin de renforcer leur perception de contrôlabilité : choisir leur groupe de travail, choisir le moment où les vidéos d'e-learning seraient visionnées, choisir de répondre ou non aux quiz, choisir de rendre un travail sous forme de vidéo ou d'écrit...
  • L'e-learning laisse de la liberté, mais cela peut entraîner procrastination, désorganisation et découragement. Des moments dédiés au travail pour cette UE étaient prévus dans l'emploi du temps et des dates régulières de rendu de travaux permettaient aux étudiant·e·s de répartir leur travail.
  • J'ai tenté de créer un climat d'apprentissage bienveillant, en faisant des rétroactions régulières, en donnant des pistes d'amélioration plutôt qu'une note et je me suis rendue disponible pour répondre à leurs questions.

Anaïs

Pour cette UE de 3e année encore assez théorique, j’ai visé de transmettre les données, modèles et connaissances les plus à jour, en veillant à faire des liens constants avec la pratique clinique. Mes objectifs étaient de :

  • respecter les données scientifiques concernant l’apprentissage et la mémorisation chez l’adulte, en usant de méthodes andragogiques reconnues efficaces
  • maintenir l'engagement et la motivation des étudiant·e·s, malgré la distance

Pour cela, j’ai usé de différentes stratégies :

  • En rendant le partage des informationsclair et facile (via une page web unique), les étudiant·e·s ont pu s’approprier l’UE dès le premier cours.
  • Au début de l’UE et de chaque cours, j’ai détaillé mes objectifs, le plan et les méthodes andragogiques poursuivies. Le premier cours a d’ailleurs consisté en plusieurs activités de mises en situation permettant de faire émerger les principaux thèmes qui seraient abordés.
  • J’ai régulièrement vérifié la compréhension des étudiant·e·s via des questionnaires interactifs auxquels iels pouvaient répondre anonymement, me permettant de reformuler les informations et de dissiper les contre-sens au fur à mesure.
  • J’ai donné accès aux enregistrements de tous les cours, ainsi qu’à une plateforme de révision que je nourrissais d’un cours à l’autre, incluant des feedback détaillés pour la grande majorité des questions (ouvertes, vrai/faux, QCM, schémas à compléter). Cette plateforme était configurée de façon à viser un seuil d’ancrage (nombre d’itérations réussies à intervalles contrôlés) avant de considérer une connaissance comme acquise.
  • J'ai fait tout mon possible pour créer et maintenir un climat d'apprentissage bienveillant, en vérifiant fréquemment la compréhension des étudiant·e·s, en accueillant chaque question sans jugement, en cultivant un environnement où l’humour et le tutoiement (très québécois) n’enlevaient rien au respect mutuel mais facilitaient les échanges.

 

 

 

 


Que nous dit la science ?

Peu importe la modalité d’enseignement, ce sont surtout la qualité du cours, l’autonomie des étudiant·e·s et le niveau d’engagement cognitif qui jouent un rôle dans la qualité des apprentissages (Chi & al., 2014). En effet, l'utilisation de techniques de pédagogie active, et notamment l'ancrage des apprentissages sur les connaissances antérieures et le fait de contextualiser les apprentissages, permettent aux étudiant·e·s de construire et d'organiser les connaissances dans leur mémoire à long terme (Tardif, 2023).

 

Nous nous sommes aussi interrogées sur la manière de favoriser le niveau d'implication des étudiant·e·s. De fait, pour Karsenti et Charlin (2013), choisir le lieu et le moment pour étudier (pour Anaïs avec Wooflash et pour Claire avec les modules asynchrones en e-learning) participe à la motivation des étudiant·e·s.

 

Enfin, dans leur revue de 2013, Dunlosky et al. ont dégagé les stratégies d’apprentissage et de mémorisation les plus efficaces. Parmi elles, l’auto-test (stratégie de réactivation des connaissances par le biais de leur récupération mnésique, tel que le permet une plateforme de révision comme Wooflash) est plus efficace que la relecture de l’information. La possibilité de configurer un seuil d’ancrage (comme dans Wooflash) permet d’ajouter une dimension elle aussi cruciale pour garantir la mémorisation, soit l’espacement. Enfin, le rappel libre (par le biais de questions ouvertes), et non pas seulement la réponse à des questions fermées (QCM, vrai/faux, schémas à compléter) favorise davantage la mémorisation, surtout quand un feedback est fourni (ce que permet l’usage de quizz, notamment avec Wooflash).

Quels outils avons-nous utilisés ?

Claire

Trouver des outils efficaces et pas trop compliqués pour mettre en oeuvre tout ce dont j'ai parlé avant n'était pas une mince affaire ! Mais finalement, grâce à l'IDIP, la cellule pédagogique de l'Unistra (Marie et Nadira, si vous passez par là...), j'ai réussi à faire des choix :

 

Pour les cours asynchrones (e-learning) :

  • Pour les vidéos, j'ai intégré ma trombine dans les supports PowerPoint grâce à la fonction Cameo et j'ai enregistré mon écran. Ensuite, j'ai téléchargé les vidéos sur une plateforme de l'Unistra. J'ai essayé de faire des vidéos courtes et chapitrées pour ne pas "endormir" les étudiant·e·s.
  • J'ai intégré les quiz en lien avec les vidéos sur Moodle (ouhhh qu'il n'est pas intuitif cet outil, mais j'ai finalement réussi à le dompter... un peu, ahah!), me permettant aussi d'avoir un tableau de bord pour savoir où en étaient les étudiant·e·s dans leur cursus.

Pour les cours synchrones :

  • J'ai utilisé la plateforme Zoom que je connais bien.
  • Afin de faire intervenir les étudiant·e·s, j'ai utilisé Wooclap pour qu'iels puissent répondre à des questions en ligne (vrai/faux, nuages de mots, QCM, sondage, etc.)

 

 

 

Enfin, pour organiser tout cela, j'ai mis à disposition des étudiant·e·s :

  • un padlet, organisé par ordre chronologique, permettant de mettre les liens vers les vidéos, les quiz, les liens Zoom pour les séances synchrones, les supports de cours...
  • un espace de stockage en ligne One Drive sur lequel j'intégrais les différentes ressources (supports de cours, modalités d'évaluation, etc.) afin qu'elles soient toutes au même endroit. Des liens vers ces documents étaient disponibles dans le padlet et sur Moodle.
  • la communication avec les étudiant·e·s se faisait par courriel ou via un forum sur Moodle, sur lequel tout le monde pouvait voir les réponses.

Anaïs

Afin de rendre cette expérience d’enseignement à distance agréable et compatible avec mes objectifs andragogiques, j’ai utilisé différents outils :

 

 

Pour les cours, tous synchrones :

  • J’ai utilisé PowerPoint et la plateforme Zoom
  • Afin de faire intervenir les étudiant·e·s, j'ai utilisé Wooclap pour qu'iels puissent répondre à des questions en ligne (vrai/faux, nuages de mots, QCM, sondage, etc.)
  • Pour enregistrer et diffuser les cours, j’ai utilisé Screenpal, qui permet de partager des vidéos protégées et d’automatiser leur expiration. J’ai monté les cours pour ne garder que le contenu utile et j’ai chapitré les cours afin de permettre aux étudiant·e·s de ne revoir que les passages qui les intéressent.

 

Entre les cours et pour les examens :

  • J’ai utilisé Wooflash pour rendre accessibles aux étudiant·e·s des questions de révision sous différents formats (vrai/faux, QCM, schémas à compléter, questions ouvertes). Cet outil intègre un seuil d’ancrage, la possibilité de donner accès à un feedback plus élaboré que le simple retour “réussite/échec” et permet de suivre la progression des étudiant·e·s. Wooflash a également été utilisé pour les examens.

Enfin, pour organiser tout cela, j'ai mis à disposition des étudiant·e·s :

  • une page web que j’ai créée avec l’outil Notion, où je partageais le plan et le calendrier du cours, les objectifs, les modalités d'évaluation, les supports de cours (toujours transmis d’avance), les liens Zoom, Wooclap et Wooflash, ainsi que diverses ressources pour approfondir les sujets abordés (articles, liens vers des sites web, diapositives en grand format, etc.).
  • la communication avec les étudiant·e·s se faisait principalement par courriel, mais également via une foire aux questions construite progressivement sur la page Notion.

Et finalement, en pratique ?

Voici nos conseils :

  • "Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, j'apprends. Tu m'impliques, je me souviens." Cet adage de Benjamin Franklin doit vraiment rester dans nos esprits quand on enseigne, en présentiel comme à distance ! Oui, il existe des moyens d'impliquer les étudiant·e·s.
  • A distance, encore plus qu'en présentiel, il est nécessaire de planifier et de scénariser notre cours, en choisissant avec soin les outils proposés. Il est inutile de multiplier les outils ou de se dire qu'il FAUT utiliser un outil en particulier car il est cool. Non, non ! Les outils doivent être fonctionnels et adaptés à notre enseignement. Si vous êtes plus à l'aise avec Mentimeter qu'avec Wooclap, ou si vous préférez utiliser Microsoft Teams à la place de Zoom et bien, foncez !
  • Quoi qu'on en dise, enseigner à distance n'est ni plus, ni moins facile que d'enseigner en présentiel et devrait toujours être un choix mûrement réfléchi pour l'enseignant·e. Nous vous avons montré qu'il existe plein de moyens pour que l'enseignement à distance soit pédagogique, intéressant, interactif et formateur, mais si vous n'en avez pas envie, il n'y a aucune obligation !

Anaïs et moi vous remercions de nous avoir lues et nous espérons que cet article, un peu moins orthophonique que d'habitude, vous sera utile. Bientôt un prochain article pour vous raconter comment nous avons évalué les étudiant·e·s et comment les étudiant·e·s ont évalué les enseignements... à distance, toujours !

 

A très vite !

Références

Chi, M. T. H., & Wylie, R. (2014). The ICAP Framework : Linking Cognitive Engagement to Active Learning Outcomes. Educational Psychologist, 49(4), 219‑243. https://doi.org/10.1080/00461520.2014.965823

 

Dunlosky, John, Katherine A. Rawson, Elizabeth J. Marsh, Mitchell J. Nathan, et Daniel T. Willingham. 2013. « Improving Students’ Learning With Effective Learning Techniques: Promising Directions From Cognitive and Educational Psychology ». Psychological Science in the Public Interest 14(1):4‑58. doi: 10.1177/1529100612453266.

Karsenti, Thierry, et Bernard Charlin. 2010. « Analyse des impacts des technologies de l’information et de la communication sur l’enseignement et la pratique de la médecine ». Pédagogie Médicale 11(2):127‑41. doi: 10.1051/pmed/2010012.

 

Lucey, K. (2018). The Effect of Motivation on Student Persistence in Online Higher Education : A Phenomenological Study of How Adult Learners Experience Motivation in a Web-based Distance Learning Environment. Duquesne University: Duquesne Scholarship Collection, Electronic Theses and Dissertations.

 

Maisonneuve, H., Chmiel, A. V., Audran, J. & Marquet, P. (2023). Concevoir et animer une formation à distance. In Pelaccia, T. Comment mieux former et évaluer les étudiants en médecine et en sciences de la santé? De Boeck Supérieur.

 

Tardif, J. (2023). Ancrer les apprentissages sur les connaissances antérieures des étudiants. In Pelaccia, T. Comment mieux former et évaluer les étudiants en médecine et en sciences de la santé? De Boeck Supérieur.

 

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Commentaires: 3
  • #1

    Mélanie Jbn (lundi, 18 mars 2024 11:53)

    Merci pour ce bel article Claire ! Qu'il donne envie de retourner sur les bancs de l'école écouter vos cours respectifs ! :)

  • #2

    Pauline (lundi, 18 mars 2024 23:01)

    Article très intéressant qui correspond à un besoin nettement identifié sur notre CFUO. Ca encourage à se lancer, alors merci !
    J'ai hâte de vous lire sur les évaluations �

  • #3

    Pauline M (mardi, 19 mars 2024 23:48)

    Bravo à toutes les deux pour cet article qui en effet, donne envie de (re) basculer dans l'apprentissage... J'adore la citation de B. Franklin que je ne connaissais pas et que je trouve tellement pertinente !